Si Washington ne cache plus sa préoccupation d'un éventuel achat par la Turquie de systèmes de missiles sol-air S-400 russes en pesant de toute son influence sur Ankara pour empêcher cet accord, l'ancien adjoint du ministre turc des Affaires étrangères et ancien ambassadeur turc aux États-Unis, Faruk Loğoğlu, commente cette situation pour Sputnik.
«Pour empêcher cet accord avantageux, les pays occidentaux ont recours, entre autres, à la pression. Toutefois, à mon avis, cela n'aura aucun impact sur la volonté de la Turquie de se procurer des S-400 russes. Cela signifie que les actions des pays membres de l'OTAN n'influenceront pas les résultats des négociations russo-turques au sujet des missiles S-400. Je n'affirme pas qu'Ankara les achètera. Comme on le sait bien, le contrat n'a pas encore été signé, mais la Turquie ne renoncera pas à sa décision uniquement parce que cela provoque le mécontentement et les craintes de l'Otan», a-t-il expliqué.
Auparavant, le PDG de la holding publique russe de hautes technologies Rostec, Sergueï Tchemezov, avait annoncé que les problèmes techniques concernant le contrat de livraison des systèmes de missiles sol-air S-400 étaient réglés et qu'il ne restait que des questions administratives.