Comment les médias américains hystérisent la relation Moscou-Trump

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La relation entre le Président américain et Moscou est devenue un véritable feuilleton médiatique. Rachel Marsden débattait avec Harold Hyman, journaliste et écrivain, spécialiste des affaires internationales et de géopolitique. Il est l’auteur de «États-Unis: Tribus américaines» chez Nevicata.

Mardi 25 juillet, la Chambre des représentants des États-Unis adoptait à une large majorité de nouvelles sanctions contre la Russie, visant cette fois-ci le secteur stratégique des hydrocarbures. Une loi que Donald Trump se verra obligé de ratifier sous peine d'être une nouvelle fois accusé de collusion avec la Russie.

Harold Hyman considère que ce débat «à la télévision, c'est assez obsessionnel. Ça c'est vrai, c'est récurrent. Et dans l'écrit, tout est moins tapageur mais c'est très présent aussi, dans le Washington Post, le New York Times […]. C'est un peu normal aux États-Unis parce que ça fonctionne par vague donc il y une mode. Et les trois-quarts des médias, écrits ou audiovisuels, suivent la mode ou le goût du jour ou le dossier du mois. Avec Trump c'est le dossier du mois, tous les mois».

Donald Trump est-il vraiment en si mauvaise posture? Le journaliste américain de déclarer alors: «s'il n'avait qu'une seule de ces accusations à porter, il se défendrait sur l'accusation singulière, il la ferait durer, il l'étalerait dans le temps […]. Mais avec lui, il en a 10, 15 et en plus les gens autour de lui en ont plusieurs. Et en plus il crée la zizanie à l'intérieur de son clan».

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