«Je souligne que les quatre pays ne sont pas en guerre contre le Qatar, ils luttent contre l'extrémisme. On demande au Qatar, comme à d'autres États du monde, conformément au droit international, de cesser de soutenir et de financer le terrorisme, de les héberger [les terroristes], de fermer la chaîne de télévision Al Jazeera, qui incite au terrorisme, en invitant et en promouvant les terroristes bien qu'ils soient sur liste noire», a-t-il déclaré.
Auparavant, selon une liste de 13 conditions pour rétablir les relations diplomatiques envoyée au Qatar par l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), le Bahreïn et l'Égypte, était exigé que Doha ferme la chaîne Al Jazeera. Néanmoins, l'ambassadeur saoudien à l'Onu, Abdallah al-Mouallimi, a confié que cette condition «n'était plus formulée de manière aussi catégorique».
«Mais l'incitation à la haine et à la violence doit inconditionnellement cesser. S'il n'est possible d'y parvenir qu'en fermant Al Jazeera, alors qu'il en soit ainsi. Mais s'il est possible d'y arriver en préservant la chaîne, cela nous convient également. Le plus important est que l'objectif soit atteint», a-t-il indiqué.
Ils demandent notamment au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque située sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera. Doha a pour sa part qualifié ces exigences d'irréalistes et a appelé à les réviser.