À l'en croire, une nouvelle livraison d'armes à Kiev pourrait inciter Moscou à «réviser son approche».
«Les armes défensives permettront à l'Ukraine de se protéger et, le cas échéant, de neutraliser les chars et d'arrêter la Russie», a-t-il tenu à souligner.
Or, ces allégations ne sont pas passées inaperçues, loin de là.
Les dirigeants russe, ukrainien, français et allemand ont évoqué lundi par téléphone le règlement du conflit dans l'est de l'Ukraine, au lendemain d'accusations contre Moscou lancées par le nouveau représentant spécial de Washington.
«Le Président français et la chancelière allemande ont encouragé la mise en place de mesures réciproques, l'échange de prisonniers d'ici la fin de l'année […] et la reprise des relations économiques», précise le texte.
En avril 2014, Kiev a entamé une opération militaire contre les républiques de Lougansk et de Donetsk qui avaient proclamé l'indépendance à l'issue du coup d'État survenu en Ukraine en février 2014. Selon les données actualisées de l'Onu, le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts.