«J'en doute, mais de manière générale tout est possible», a-t-il déclaré à la radio russe Écho de Moscou.
Toutefois, il s'est prononcé pour le règlement pacifique de la crise qatarienne.
«Ces pays ont pris des mesures contre nous qui sont tout à fait irraisonnables. Cela menace la paix mondiale et peut provoquer le chaos, si les puissances mondiales, garantes de la paix, n'interviennent pas pour résoudre ce problème», a-t-il souligné.
Début juin, l'Arabie saoudite, l'Égypte, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de financer les activités extrémistes à travers le monde. Par la suite, les pays du Golfe ont adressé à Doha une liste de conditions destinées à lui faire modifier sa politique étrangère.
Ils demandent notamment au Qatar de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, de fermer la base militaire turque située sur son territoire et de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al Jazeera. Doha a pour sa part qualifié ces exigences d'irréalistes et a appelé à les réviser.