«Nous nous engageons à un cessez-le-feu» et «nous prenons l'engagement solennel d'œuvrer pour la tenue des élections présidentielles et parlementaires dès que possible», ont convenu MM. Sarraj et Haftar, qui doivent se rencontrer dans l'après-midi sous l'égide du président français Emmanuel Macron, selon ce projet de déclaration.
Les rivaux libyens veulent également se coordonner dans la lutte contre le terrorisme et le contrôle des flux migratoires.
Il est à noter que la déclaration commune, qui comporte dix points, a été envoyée prématurément et qu'il ne s'agit pour l'heure que d'un «document de travail», selon la présidence française, citée par l'AFР.
Kadhafi a été chassé du pouvoir puis tué lors du soulèvement de 2011. Six ans après l'intervention internationale, la Libye est plongée dans le chaos, livrée aux milices formées d'ex-rebelles et affectée par les violences meurtrières qui ont favorisé la montée en puissance du groupe Daech.
Deux autorités se disputent le pouvoir. Le Gouvernement d'union nationale, dirigé par Fayez Sarraj, siège à Tripoli. Le parlement de Tobrouk, dans l'est du pays, dirigé par Aguila Salah Issa est soutenu par l'armée du maréchal Khalifa Haftar.