Les compagnies chinoises publiques et privées envisagent d'investir deux milliards de dollars dans l'économie de la Syrie. L'argent sera consacré à la reconstruction des systèmes d'approvisionnement en eau et en électricité, des routes et des maisons.
Depuis 2014, Pékin met au point un projet nommé «Nouvelle route de la soie», une liaison ferroviaire qui permettrait de déplacer frets et passagers entre la Chine et l'Europe. L'un de ses corridors devant passer par la Syrie, Pékin a beaucoup investi dans ce pays, mais en 2011, la guerre a éclaté, portant un grand préjudice économique à la Chine. Celle-ci a donc commencé à soutenir diplomatiquement Bachar el-Assad, tout en évitant une confrontation ouverte avec Washington.
Outre les contrats juteux, la Syrie attire Pékin par les ressources d'hydrocarbures prospectées dans les environs de Deir ez-Zor. Avant 2011, les investissements chinois en Syrie se concentraient essentiellement dans le domaine pétrogazier.