Hawaii est devenu le premier État à préparer sa population à la possibilité d'une frappe balistique nord-coréenne, raconte Hawaii News Now.
Le chef l'Agence de gestion des urgences d'Hawaï Vern Miyagi a souligné que ces mesures ne devraient pas inquiéter le public.
«Nous ne connaissons pas les capacités ni les intentions exactes du gouvernement nord-coréen, il y a des preuves évidentes qu'il essaie de développer des missiles balistiques qui pourraient probablement tomber un jour sur notre État», a déclaré M.Miyagi. «Par conséquent, nous ne pouvons plus retarder le début d'une campagne de sensibilisation publique afin de nous assurer que les résidents de Hawaii sauront quoi faire si un tel événement se produit.»
Rappelons que les États-Unis ne sont pas les premiers à sensibiliser leur population en cas d'agression nord-coréenne. Début juin, deux villes japonaises ont mené des exercices d'évacuation simulant un tir hypothétique d'un missile balistique nord-coréen contre une base aérienne américaine qui se trouve dans les montagnes avoisinantes.
Ainsi, le 4 juillet, la télévision nord-coréenne a annoncé que l'armée avait réussi son nouveau tir de missile balistique intercontinental en direction de la mer du Japon. Le missile Hwasong-14 tiré depuis l'aéroport de Pyongyang après avoir atteint une altitude de 2.802 kilomètres, a parcouru 933 km. Le missile s'est écrasé en mer du Japon et n'a pas causé de dommages.
Le 21 juillet, l'administration Trump a annoncé qu'elle compte interdire aux citoyens américains de se rendre en Corée du Nord. Cette décision qui devrait officiellement être annoncée d'ici à la fin du mois fait suite à la mort de l'étudiant Otto Warmbier, décédé le mois dernier après avoir sombré dans le coma dans une prison nord-coréenne.