Hossein Dehghan a aussi déclaré que le contrat d'armement d'un montant de 110 milliards de dollars (94,3 milliards d'euros) qui a été signé par les États-Unis et l'Arabie saoudite et annoncé au cours de la visite de Donald Trump à Ryad en mai, constituait une menace pour l'Iran.
«Nous avons appris récemment cet énorme achat, qui n'est qu'une sorte de rançon que certains pays de la région versent aux Etats-Unis. Cela va provoquer un nouvel afflux d'armes dans la région; cet achat a été signé dans le but de menacer la République islamique d'Iran», a dit le ministre, cité par la télévision iranienne.
Le 18 juillet, Washington a inscrit 18 personnes physiques et morales iraniennes sur sa liste des sanctions liée au programme iranien de missiles. Dans le même temps, Washington a confirmé que, selon lui, Téhéran respectait le Plan d'action conjoint sur son programme nucléaire. L'accord historique sur le programme nucléaire iranien avait été conclu par Téhéran et six médiateurs internationaux en juillet 2015. Le Plan d'action conjoint avait été adopté. Il est entré en vigueur en janvier 2016.
Face à la décision de la Maison-Blanche d'imposer à Téhéran de nouvelles sanctions, l'Iran a voté un projet de loi visant à résister au «terrorisme américain» au Moyen-Orient, en renforçant le programme balistique du pays.