Ainsi, M.Grömer n'exclut pas l'existence d'une autre forme de vie dans l'univers, et, pour l'illustrer, cite les paroles de Carl Sagan, scientifique et astronome américain: «Si nous étions les seuls, ce serait une sorte de gaspillage d'espace.»
«Peu importe comment on définit les critères pour parler de la vie dans l'espace, compte tenu du grand nombre d'étoiles et de systèmes planétaires dans l'univers, il serait très surprenant que l'étincelle de vie se soit allumée seulement ici, sur la Terre», a poursuivi Gernot Grömer.
«Oui, on pourrait travailler avec des formes de vie à base de carbone et non pas avec celles qui sont à base de silicium. En effet, nous observons que dans la nature, peu importe la manière d'évolution des tribus dans l'histoire, des problèmes similaires ont conduit à des solutions similaires», explique Gernot Grömer.
Ainsi, les poissons et les mammifères marins ont tous des ailerons, et on observe le même phénomène chez les espèces volantes. Donc, l'évolution fait en sorte que l'organisme s'adapte aux conditions spécifiques de son environnement. Par exemple, la lumière nécessite l'apparition des yeux tandis que l'obscurité pourrait expliquer l'absence d'organe de vue.
M.Grömer a en outre un conseil à donner à tous les passionnés des recherches d'autres formes de vie. Le scientifique les invite à rejoindre les bénévole du projet Volunteer-Computing-Projekt SETI@home et à aider à trouver des extraterrestres depuis un ordinateur à leur domicile.
«À mon avis, on devrait certainement tenter cela et je pense que, vu le nombre de choses insensées que l'on fait sur son ordinateur, quelques minutes sacrifiées à la puissance informatique de la science serait une bonne affaire: Allez-y», conclue-t-il, moqueur.