Pour la seconde fois en une semaine, le ministère de la Défense nationale de la République de Corée a invité la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à accepter sa proposition d’ouvrir des négociations entre des représentants militaires de deux pays, a signalé le 21 juillet l’agence de presse Yonhap.
«Le ministère de la Défense nationale appelle de nouveau la RPDC à répondre positivement à notre proposition dans les meilleurs délais», a déclaré le représentant du département militaire sud-coréen, Mun San Gyun, dont les propos ont été repris par l’agence Yonhap.
Le ministère sud-coréen de l'Unification a relayé cet appel précisant qu’il n’y aurait pas de deuxième proposition.
«Le gouvernement considère que nous ne devons pas hésiter à cause de l'attitude de la RPDC et que nous devons faire un effort [pour améliorer les relations entre les deux Corées, ndlr], étape par étape d'une manière détendue, nous nous attendons à ce que la RPDC réponde à notre proposition de dialogue le plus tôt possible», a déclaré vendredi un représentant du ministère.
Il convient de noter que la première proposition faite dans le but de réduire les tensions existantes à la frontière des deux Corées et de relancer le dialogue par l’entremise de la Croix Rouge a été avancée par Seoul lundi le 17 juillet. A ce jour, c’est-à-dire celui où les négociations auraient dû commencer, Pyongyang n’a pas donné de réponse officielle. La seule réaction observée a été la publication dans l’édition du 20 juillet du journal central nord-coréen «Rodong Sinmun» d’un article dans lequel Pyonyang faisait valoir que la condition préalable à l'amélioration des relations entre les deux Corées était le rejet par Séoul de la politique des sanctions.
Lors d'un discours prononcé à Berlin plus tôt ce mois-ci, le Président sud-coréen, Moon Jae-in a tendu la main à Pyongyang en proposant une série de mesures préliminaires visant à apaiser les tensions entre les deux Corées séparément des pourparlers concernant la dénucléarisation, pourparlers qui impliqueront directement les Etats-Unis, la Chine et d'autres puissances régionales.