Sans la position russe sur le problème syrien, la région aurait été complètement détruite et les régimes en Syrie et en Irak seraient tombés, a déclaré à Sputnik le vice-Président de l'Irak, Nouri al-Maliki.
«Je le disais auparavant et je vais le dire encore une fois: sans la position russe, la région aurait complètement été anéantie, la carte aurait pris une forme nouvelle et inhabituelle. (…) Sans l'approche de la Russie dans la question syrienne, qui diffère de l'approche américaine, le régime en Syrie serait tombé, ce qui aurait intensifié l'activité des terroristes et modifié la carte de la région et, en fin de compte, entraîné la chute de Bagdad», a expliqué M.al-Maliki dans une interview à Sputnik.
L'offensive de l'armée irakienne visant à éliminer les djihadistes de Daech de la province de Ninive et de sa capitale, Mossoul, a été lancée en octobre 2016. Les troupes gouvernementales étaient appuyées par des milices populaires et l'aviation de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Dimanche 9 juillet, le commandant adjoint de l'unité de lutte antiterroriste, le lieutenant-général Abdel Wahab al Saidi, a hissé le drapeau irakien au-dessus du dernier repaire des terroristes dans la vieille ville de Mossoul, ce qui signifie la complète libération de la rive occidentale du Tigre.