Des militants turcs liés au Parti d'extrême droite nationaliste de la grande unité ont attaqué une synagogue dans le quartier Beyoğlu à Istanbul. Des nationalistes ont lancé des pierres contre le bâtiment religieux lors d'une manifestation organisée pour protester contre les restrictions d'accès pour les musulmans à la Mosquée al-Aqsa à Jérusalem, signale vendredi le journal Hürriyet.
«Israël a interdit la prière du vendredi à la mosquée d'al-Aqsa. Il persécute nos frères palestiniens en plaçant des détecteurs à rayons X à l'entrée de notre sanctuaire. Nos frères ne peuvent pas prier dans la mosquée d'al-Aqsa. C'est une restriction de la liberté de religion», a déclaré le chef du groupe ultranationaliste turc, Kurshat Midzan.
Selon lui, son groupe fera obstacle à la liberté des Juifs à prier «de la même manière qu'ils empêchent les musulmans de prier ». Le groupe a l'intention de poursuivre ces actions, a ajouté Kurshat Midzan.
The moment anti-#Israel protest by religious/nationalist group Alperen in front of Synagogue in #Turkey's Istanbul turned into violence. pic.twitter.com/Nyriqu06vJ
— Abdullah Bozkurt (@abdbozkurt) 21 июля 2017 г.
Le 14 juillet, des policiers ont été attaqués au sanctuaire du judaïsme et de l'islam à Jérusalem. Deux d'entre eux ont perdu la vie. Les trois assaillants, arabes israéliens, ont été tués alors qu'ils prenaient la fuite. A la veille de la prière du vendredi, les autorités israéliennes ont installé des détecteurs de métaux dans le centre historique de Jérusalem et y ont limité l'accès pour les hommes musulmans.