Les pertes au sein des forces armées et policières lors de la libération de Mossoul s'élèvent à 20.000 blessés et tués, a déclaré à Sputnik le vice-Président irakien Nouri al-Maliki.
«Les pertes militaires sont énormes — à vrai dire, environ 20.000 morts et blessés dans les forces armées et dans la police», a-t-il indiqué.
Selon lui, les militaires «essayaient de ne pas détruire la ville plus que nécessaire dans le cadre de la guerre. On pensait que la bataille pourrait se prolonger; au bout du compte, elle a duré 9 mois».
L'offensive de l'armée irakienne visant à éliminer les djihadistes de Daech de la province de Ninive et de sa capitale, Mossoul, a été lancée en octobre 2016. Les troupes gouvernementales étaient appuyées par des milices populaires et l'aviation de la coalition internationale dirigée par les États-Unis.
Dimanche 9 juillet, le commandant adjoint de l'unité de lutte antiterroriste, le lieutenant-général Abdel Wahab al Saidi, a hissé le drapeau irakien au-dessus du dernier repaire des terroristes dans la vieille ville de Mossoul, ce qui signifie la complète libération de la rive occidentale du Tigre.