Par ailleurs, le Président estime que le directeur du FBI Robert Mueller, qui mène l'enquête sur «l'affaire russe», «franchira la ligne rouge» s'il décide de continuer l'enquête dans ce domaine.
«Je pense que c'est une dérogation. Cela ne concerne que la Russie», a-t-il déclaré soulignant n'avoir rien fait de mal.
Auparavant, le New York Times avait annoncé qu'en 2016 l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, soupçonnée d'avoir des «liens avec le Kremlin», avait rencontré Donald Trump Jr. en affirmant qu'elle avait des documents compromettants sur l'ex-candidate au poste présidentiel Hillary Clinton.
Le fils du Président a confirmé cette rencontre dans un communiqué, et expliqué qu'il s'agissait d'une «courte réunion de présentation» portant principalement sur un programme d'adoption russo-américain auquel Moscou a mis fin. Selon lui, «les preuves compromettantes» ont été utilisées uniquement comme prétexte pour cette rencontre et il s'est très vite avéré que Mme Vesselnitskaïa «n'avait pas d'information importante». Selon le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, le Kremlin ne possédait aucune information sur une quelconque avocate russe qui aurait promis à Donald Trump Jr. de lui livrer des informations de la sorte.
Par la suite, Donald Trump Jr. a publié sur Twitter une déclaration ainsi que des correspondances avec le critique musical Rob Goldstone qui font la lumière sur sa rencontre avec l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa lors de la campagne électorale américaine en juin 2016.