«À l'époque, la Turquie s'était adressée à l'Otan demandant de lui livrer des systèmes de lutte antiaérienne. Toutefois, pour des motifs politiques, l'Allemagne a rappelé les systèmes Patriot, en faisant un moyen de pression politique», explique l'interlocuteur qui est en outre titulaire de la chaire des relations internationales d'une académie militaire d'Istanbul.
«D'abord, l'Amérique n'a pas accepté les conditions de la Turquie au sujet des systèmes Patriot, puis s'est prononcée contre l'accord entre Ankara et Pékin au sujet de la livraison des armements. […] Pourtant, si la Turquie possède des moyens de lutte antiaérienne sophistiqués ce ne serait qu'un
La Turquie est un État indépendant et souverain. Tout en étant membre de l'Alliance, il peut se procurer des armements qu'il juge indispensables pour sa sécurité nationale. Quant à la question de se servir ou pas des armements que possède Ankara, c'est l'affaire de l'Alliance atlantique, a résumé M.Casin.