Commentant le conflit ukrainien dans une interview accordée à Sputnik, le représentant russe dans le groupe de contact sur l'Ukraine, Boris Grizlov, a fait part de son espoir qu'avec le soutien de Paris et de Berlin, les accords de Minsk seraient respectés par Kiev.
«J'espère vraiment que l'Allemagne, la France et la Russie sauront démontrer aux autorités ukrainiennes la nécessité d'avancer vers un règlement politique du conflit, notamment en signant la loi sur l'amnistie, en acceptant la loi relative aux élections dans le Donbass et en réglementant le statut particulier du Donbass dans le cadre de la réforme constitutionnelle en Ukraine», a-t-il déclaré à Sputnik.
Estimant pour sa part que dans les accords de Minsk datant du 12 février 2015, il n'y avait rien de difficile à mettre en place pour Kiev et qu'il n'y avait qu'à renoncer au conflit militaire en faveur des possibilités diplomatiques.
«La question clé des négociations, c'est le statut du Donbass […]. Ce statut pourrait défendre la sécurité ainsi que les droits linguistiques et culturels des habitants du Donbass ainsi que leur droit d'élire leurs propres autorités locales», a-t-il conclu.
De leur côté, les républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk ont déclaré que le règlement du conflit devait se baser sur les accords de Minsk et que tout autre scénario était inacceptable.