Après les pourparlers sur les biens saisis aux USA, Moscou se réserve le droit de riposter

© AFP 2024 LOUAI BESHARALe vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov - Sputnik Afrique
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La Russie se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsion, si Washington ne résout pas le problème concernant les biens russes saisis par l'administration Obama en décembre 2016 aux États-Unis, peut-on lire dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères à l’issue des pourparlers avec la partie américaine à ce sujet.

la Maison-Blanche - Sputnik Afrique
Les USA veulent «quelque chose en échange» de la propriété diplomatique russe
Lundi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, et son homologue américain Thomas Shannon, ont tenu des pourparlers afin de discuter de la situation des biens diplomatiques russes saisis aux États-Unis.

À l'issue des pourparlers, Moscou a déclaré son intention de se réserver le droit de prendre des mesures de rétorsion si Washington ne résolvait pas le problème.

«On a poursuivi la recherche de solutions pour l'ensemble des problèmes que nous rencontrons, y compris ceux liés à la saisie illégale par l'administration Obama aux États-Unis de biens immobiliers russes. La partie russe a précisé que si Washington ne mettait pas un terme aux nombreux obstacles que nous rencontrons, y compris à l'obstruction continue des activités de nos missions diplomatiques, nous nous réservions le droit de prendre des mesures de rétorsion sur la base du principe de réciprocité», indique le ministère russe des Affaires étrangères.

Sergueï Lavrov - Sputnik Afrique
Lavrov sur les biens saisis aux USA: «un braquage en plein jour»
Récemment, une source au sein de l'administration américaine a exprimé à Sputnik la position des États-Unis concernant les biens diplomatiques russes saisis. Selon la source, la Russie ne récupéra pas sa propriété diplomatique si la Maison-Blanche n'obtenait pas «quelque chose en échange».

En décembre 2016, Barack Obama, alors Président des États-Unis, avait annoncé une série de mesures destinées à sanctionner Moscou pour son ingérence présumée dans l'élection présidentielle américaine, accusations catégoriquement rejetées par le Kremlin. Les États-Unis avaient alors expulsé 35 diplomates russes et fermé deux complexes résidentiels de la mission diplomatique russe à New York et dans l'État du Maryland, près de Washington.

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