À l'issue des pourparlers, Moscou a déclaré son intention de se réserver le droit de prendre des mesures de rétorsion si Washington ne résolvait pas le problème.
«On a poursuivi la recherche de solutions pour l'ensemble des problèmes que nous rencontrons, y compris ceux liés à la saisie illégale par l'administration Obama aux États-Unis de biens immobiliers russes. La partie russe a précisé que si Washington ne mettait pas un terme aux nombreux obstacles que nous rencontrons, y compris à l'obstruction continue des activités de nos missions diplomatiques, nous nous réservions le droit de prendre des mesures de rétorsion sur la base du principe de réciprocité», indique le ministère russe des Affaires étrangères.
En décembre 2016, Barack Obama, alors Président des États-Unis, avait annoncé une série de mesures destinées à sanctionner Moscou pour son ingérence présumée dans l'élection présidentielle américaine, accusations catégoriquement rejetées par le Kremlin. Les États-Unis avaient alors expulsé 35 diplomates russes et fermé deux complexes résidentiels de la mission diplomatique russe à New York et dans l'État du Maryland, près de Washington.