«On a fait appel à la Cour de justice de l'Union européenne et on attend sa décision», a-t-il déclaré, répondant à la question d'un journaliste demandant s'il était possible que les autorités européennes imposent des sanctions à la Pologne en cas de non-respect de ses obligations.
«La répartition des réfugiés aurait dû intervenir entre 2015 et 2017. D'une manière générale, personne ne l'a respectée. L'Union [européenne, NDLR] n'a pas les outils juridiques permettant de sanctionner les contrevenants dans ce cas», a ajouté M.Waszczykowski.
La question migratoire attise les tensions entre l'UE et la Pologne depuis 2015, lorsque les Vingt-Huit ont décidé à la majorité des voix de réinstaller dans 23 des 28 pays près de 120.000 réfugiés se trouvant dans l'Union, en plus des 40 000 demandeurs d'asile dont il avait été convenu.
Dimitris Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et Affaires intérieures, avait déclaré en mai que la Commission européenne allait en juin menacer la Pologne et la Hongrie de sanctions si elles ne commencent pas d'ici un mois à accepter des réfugiés se trouvant en Italie et en Grèce.
La Commission européenne a ensuite lancé le 13 juin une procédure d'infraction contre trois pays membres, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, qui refusent toujours de participer au programme européen de répartition des demandeurs d'asile depuis l'Italie et la Grèce.