Le Japon souhaite doter en 2018 ses chasseurs F-2 de missiles supersoniques air-mer, leur interception étant rendue difficile par leur vitesse de vol à basse altitude, annonce le journal Yomiuri.
Le quotidien précise que ces missiles sont capables de voler à une vitesse trois fois supérieure à celle du son.
Selon le journal, la mise au point de ces missiles et leur futur installation sur des chasseurs japonais sont liées à l'activité militaire accrue de Pékin dans la mer de Chine orientale.
Auparavant, le gouvernement japonais a annoncé sa volonté de déployer des missiles mobiles dans l'archipel Sakishima de la préfecture d'Okinawa afin d'augmenter le niveau de protection de ses territoires éloignés dans la mer de Chine orientale, dont les îles contestées Senkaku /Diaoyu.
Les relations sino-japonaises se sont détériorées en septembre 2012 lorsque Tokyo a acheté à un propriétaire privé trois des cinq îles de l'archipel Senkaku (Diaoyu), considérées par Pékin comme faisant historiquement partie de la Chine.
L'intérêt de ces îles est avant tout économique. En plus de ressources halieutiques, leur environnement sous-marin pourrait recéler d'importants gisements d'hydrocarbures. Elles présentent également un intérêt stratégique pour la marine chinoise et américaine.
A partir de 1971, la question de la souveraineté des îles Senkaku s'est transformée en conflit territorial non armé entre la République populaire de Chine, la République de Chine (Taïwan) et le Japon qui revendiquent tous les trois l'archipel.