Dans la lettre, poursuit le quotidien, l'avocat attire l'attention du Président américain sur les tentatives des services de sécurité des États-Unis visant à inciter son client à faire de fausses déclarations, selon lesquelles il se serait délibérément ingéré dans les élections présidentielles de 2016.
«Jeffrey Miller [agent spécial du FBI] a proposé à Nikouline d'accepter son extradition vers les États-Unis en vue de discréditer votre campagne présidentielle par médias interposés», lit-on dans la lettre.
À en croire l'avocat, Nikouline devait se parjurer lui-même et avouer qu'il aurait piraté les serveurs du Parti démocrate. En contrepartie de sa coopération, les services de sécurité devaient mettre fin aux poursuites pénales engagées contre lui, lui allouer une rémunération importante et lui accorder la citoyenneté américaine.
Après l'arrestation de Nikouline, Moscou avait immédiatement accusé Washington de poursuivre ses citoyens. Elle a par la suite lancé à son tour un mandat d'arrêt, accusant le hacker de fraude sur Internet.