L'air se réchauffant et perdant en épaisseur, les ailes ne permettent pas aux avions de prendre assez de hauteur. D'ailleurs, l'étude prévoit d'ici 2080 une hausse annuelle de quatre à huit degrés Celsius des températures quotidiennes maximales à l'échelle internationale.
Si le réchauffement se poursuit, il faudra réduire la puissance et le poids des appareils de 4%. Cela signifie que les compagnies aériennes auront besoin de limiter la quantité de bagage à bord ou diminuer leur nombre de sièges. Il sera également possible que des vols soient annulés lors des canicules ou reportés à des moments plus frais de la journée, par exemple, en matinée.
Selon le climatologue Radley Horton, l'un des auteurs de la recherche, il est possible de réduire les effets négatifs du réchauffement climatique en créant de nouveaux moteurs ou en élargissant les pistes d'atterrissage.
D'autres experts avertissent que le réchauffement pourrait augmenter le taux de turbulences dangereuses ainsi que la durée des vols.