«Des dizaines de hauts fonctionnaires de l'organisation terroriste FETÖ de [Fethullah, ndlr] Gülen ont obtenu l'asile dans des pays qui se disent amis et alliés de la Turquie. Il est absolument impossible d'enrober cette trahison de l'amitié avec la Turquie. Aujourd'hui, les dirigeants occidentaux ont un choix: faire preuve de solidarité avec les terroristes ou regagner la confiance des citoyens turcs», a-t-il déclaré.
Recep Tayyp Erdogan a souligné la signification de cet anniversaire pour son peuple et pour la démocratie en général:
«Les alliés de la Turquie ne sont pas non plus en mesure d'apprécier pleinement l'événement qui a eu lieu il y a un an […]. La prévention d'une tentative de coup d'État a marqué un tournant dans l'histoire de la démocratie. Des organisations et gouvernements occidentaux ont adopté une position d'attente au lieu de soutenir le peuple turc. Leur hypocrisie a profondément préoccupé les Turcs, qui ont dû tout sacrifier pour la liberté», a indiqué le Président.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, un groupe d'individus a tenté un coup d'État militaire en Turquie. Les principaux troubles ont eu lieu à Ankara et à Istanbul. Les autorités turques ont accusé le prédicateur Fethullah Gülen d'avoir organisé le putsch manqué et ont demandé aux États-Unis de l'extrader. L'imam lui-même a désapprouvé le putsch et a déclaré qu'il n'y était pas lié.
Depuis la tentative de coup d'État, plus de 46.000 personnes ont été arrêtées et plus de 100.000 limogées ou suspendues.