«Si j'avais su ce qu'est Daech, je n'aurais jamais suivi mon mari», avoue-t-elle dans un entretien à la chaîne RT.
Outre les femmes légitimes, les combattant possèdent des esclaves sexuelles qu'ils achètent, s'échangent ou s'offrent, raconte de son côté la Tunisienne Khadija. Il n'est pas rare que celles-ci soient mieux traitées que les épouses, le tout dans le but de les vendre plus cher. Le prix de ce genre d'esclaves varie entre 10.000 et 30.000 dollars.
«Si ton mari est tué, tu en épouses un autre selon l'accord de ses proches et en présence de témoins», raconte Khadija.
Les deux femmes se rappellent que pour la moindre maladresse, elles étaient enfermées dans une petite chambre sans fenêtres. Les enfants souffraient des poux et de la gale, mais personne ne s'empressait de les montrer au médecin.
Nour Al-Houda raconte que certaines femmes sont parvenues à fuir le fief de Daech, mais les combattants ont trouvé ceux qui les aidaient et les ont tués.
«Ils coupent la tête à tous ceux qui s'opposent à eux», poursuit-elle.
Les femmes reconnaissent tout de même que parmi les épouses des combattants, certaines sont satisfaites de leur condition. Tout semble les arranger sauf une chose: les cadeaux de valeur que leurs maris offrent à leurs rivales les font voir rouge.