«Hier, la septième série des négociations inter-syriennes à Genève a pris fin. Bien qu'elle se soit terminée sans avancée importants, nous pensons que les discussions ont été constructives et donneront des résultats positifs», a-t-il indiqué.
Le diplomate a également souligné l'influence positive sur les pourparlers de Génève des récentes réunions d'Astana et de Hambourg, ainsi que des déclarations des dirigeants des pays qui sont impliqués dans la résolution du conflit syrien. Il a, en particulier, relevé l'inflexion de la position du Comité suprême des négociations qui représente l'opposition syrienne.
«Au cours de ce round de négociations, l'opposition n'a pas mentionné une seule fois la nécessité de la démission du Président syrien Bachar el-Assad et du gouvernement légitime de la République arabe syrienne. Par ailleurs, il semble que l'opposition radicale et ses soutiens aient compris qu'il fallait d'abord établir la paix en Syrie puis s'accorder sur les réformes politiques destinées à normaliser la situation du pays», a ajouté M. Borodavkine.
Pour rappel, le septième round des négociations inter-syriennes a commencé lundi dernier à Genève. Il se tient dans la continuité de la réunion internationale sur la Syrie à Astana et des négociations entre les présidents russe et américain à Hambourg, qui ont abouti à la mise en place d'un accord de trêve dans le sud de la Syrie.
Le round précédent des négociations sur la paix en Syrie s'est tenu du 16 au 19 mai 2017 et a été consacré à l'initiative de Staffan de Mistura visant à mettre en place des consultations d'experts sur les questions constitutionnelles et légales.