«La saisie des deux bâtiments appartenant à l'ambassade de Russie par [l’ex-Président américain Barack, ndlr] Obama est considérée par la communauté internationale diplomatique comme dépassant les limites», a commenté Jullian Assange, le fondateur de l’organisation lanceuse d’alerte Wikieaks, au sujet du scandale autour de la saisie illégale de la propriété diplomatique russe aux États-Unis.
4/ Obama's seizure of two Russian embassy properties is seen by the global diplomatic community as beyond the pale. Why? Not because…
— Julian Assange (@JulianAssange) July 14, 2017
«Pourquoi? Pas à cause d'un grand amour pour la Russie. Mais parce qu'elle [la décision, ndlr] menace toutes les ambassades, partout, en introduisant une nouvelle jurisprudence», a-t-il expliqué sur sa page Twitter.
5/ of any great love of Russia. But because it places all embassies everywhere at risk by setting a new norm.
— Julian Assange (@JulianAssange) July 14, 2017
Néanmoins, selon lui, la décision de l’administration de M. Obama est bien pire, car dans le cas iranien, l'ambassade n'a pas été prise par les forces gouvernementales, mais par les rebelles, tandis qu’aux États-Unis, la même décision a été prise par les autorités officielles du pays, en violation des dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, un document fondateur dans le domaine du droit diplomatique.
«La violation flagrante [de la convention, ndlr] par Obama frappe au cœur de tout le système diplomatique», a ajouté Julian Assange.
12/ So Obama's flagrant breach of it strikes at the heart the entire diplomatic system. Normally it is only seen when armed mobs take over..
— Julian Assange (@JulianAssange) July 14, 2017
Par ailleurs, il a noté que Moscou peut désormais s’adresser à la Cour internationale de Justice et pourrait gagner dans quelques mois. Et l’éventuelle décision des États-Unis de refuser d'obéir à une décision de la Cour ne provoquera que l’ire de la communauté international, et réduira l'influence américaine aux Nations Unies. Cela pourrait à son tour conduire à un flux de plaintes contre les autorités américaines en provenance d'autres pays.