Il s'est déjà rendu en Australie où il attend de pouvoir se défendre devant un tribunal.
«Nous n'avons reçu aucune aide. Quatre personnes que je connaissais personnellement ont déjà mis fin à leurs jours», a déclaré dans une interview au New York Times Andrew Collins, chef de la délégation des victimes de prêtres pédophiles de la ville australienne de Ballarat, ville natale du cardinal.
On ignore encore les circonstances concrètes de l'affaire actuelle visant le cardinal: la police australienne a uniquement annoncé qu'il était question de plusieurs crimes sexuels commis par le passé. «La diffamation interminable ne cesse pas. J'attends déjà mon procès. Je suis innocent. C'est un mensonge. L'idée même de contraindre une personne à des relations sexuelles m'est répugnante», a déclaré le cardinal à la presse pour répondre aux accusations.
Le cardinal avait déjà été accusé auparavant et des témoins avaient noté son comportement étrange pendant de longues années. Il était soupçonné non seulement de fermer les yeux sur les crimes de ses subordonnés, mais également d'aider les malfaiteurs à échapper aux sanctions.
Quoi qu'il en soit, George Pell pourra expliquer sa vision des faits dans deux semaines: la première audience de son procès est prévue le 26 juillet.
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