Philip Ench, porte-parole de Siemens, a été réticent à répondre sur ce sujet.
«Je ne peux pas le confirmer à ce stade», a-t-il confié à Sputnik.
Le 11 juillet, M. Ench a également annoncé que la société allemande ne disposait pas de preuves permettant d'affirmer que les turbines de Crimée sont de sa fabrication, mais qu'elle avait des raisons de le croire.
Mercredi, deux journalistes de Reuters ont annoncé que deux nouvelles turbines à gaz semblaient avoir été livrées dans le port de Théodosie en Crimée, sans avoir la confirmation que les turbines avaient été fabriquées par Siemens.
Lundi 10 juillet, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que les turbines livrées aux centrales électriques de Crimée étaient de fabrication russe.
Mercredi 13 juillet, Dmitri Peskov a une nouvelle fois commenté cette situation. Il a fait savoir que tous les produits technologiques installés en Crimée et destinés à l'énergie électrique et à l'énergie en général, étaient de fabrication russe.
«Là-bas (en Crimée) on installe en effet des produits technologiques liés à l'énergie électrique et à l'énergie en général. On y installe des produits dont le pays à l'origine de la fabrication est la Russie», a communiqué Dmitri Peskov.