Le délire occidental concernant les liens imaginés entre le Président Trump et de mystérieux «représentants russes» aux États-Unis a atteint un tel niveau que l'on peut s'attendre à des licenciements de hauts fonctionnaires pour des raisons ridicules, selon le chef du comité des affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kossatchev.
«A ce rythme, on commencera bientôt à limoger à Washington les fonctionnaires qui ont osé regarder Masha et Michka [dessin animé comique russe, ndlr]. Ce qui n'est, comme l'a pertinemment remarqué M.Trump, rien d'autre qu'une vraie chasse aux sorcières, une chasse qui semble juste dans l'esprit de la plupart des membres de l'establishment américain», a déclaré le sénateur à Sputnik.
Le dernier scandale porte sur Donald Trump Jr., qui a rencontré en 2016 l'avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, soupçonnée d'avoir des «liens avec le Kremlin» et ayant promis de transmettre au fils de l'actuel Président des documents compromettants sur l'ex-candidate au poste présidentiel, Hillary Clinton. Le fils du Président a expliqué qu'il s'agissait d'une «courte réunion de présentation» portant principalement sur un programme d'adoption russo-américain auquel Moscou a mis fin. Selon lui, «les matériaux compromettants» ont été utilisés uniquement comme prétexte afin d'organiser cette rencontre et il s'est très vite avéré que Mme Vesselnitskaïa «ne détenait pas d'informations importantes».
Entre-temps, les auteurs de Masha et Michka croient que si les autorités donnent suite à de pareilles accusations, ce seront seulement les chaînes de télévision qui en subiront les répercussions. La seule chaîne YouTube ukrainienne de Masha et Michka décompte plus de 900.000 abonnés tandis que ses vidéos ont été visionnées plus de 750 millions de fois au total.