L'attaque du virus-codeur WannaCry était un test et visait à examiner le niveau de vulnérabilité des serveurs de plusieurs entreprises mondiales spécialisées dans divers domaines. Des attaques encore plus massives s'ensuivront, a prévenu le porte-parole du Président russe pour les questions de coopération en matière de cybersécurité, Andreï Kroutskikh.
«Prenez la dernière attaque de WannaCry — 150 pays victimes, parait-il que les dégâts ont été insignifiants, mais ça n'a été qu'un essai. Et je peux d'ores et déjà annoncer que l'on s'attend à des attaques plus sérieuses», a déclaré M.Kroutskikh intervenant au Forum informatique qui se tient à Sébastopol du 11 au 12 juillet.
Les pirates ont utilisé une faille de sécurité du système d'exploitation Windows initialement exploitée par la NSA, «EternalBlue», dont l'existence a été révélée en avril par les groupes de hackers appelés The Shadow Brokers et Equation Group.
Selon Andreï Souvorov, directeur pour le développement de la sécurité de la société spécialisée dans la protection des systèmes d'informations Kaspersky Lab, les deux dernières attaques WannaCry et Petya peuvent être considérées comme les premières étapes d'un projet développé par des cybercriminels.