Dans une interview exclusive à Sputnik, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura a déclaré que les groupes d'opposition syriens s'accordent peu à peu sur l'avenir de la Syrie et sur la réforme constitutionnelle. En outre, la vision de l'opposition se rapproche de celle de Damas, a-t-il ajouté.
Au lieu d'être divisés, les représentants des différents groupes d'opposition opèrent conjointement avec l'équipe des Nations unies afin d'élaborer une position commune, a-t-il révélé.
«Il était impossible d'imaginer cette situation il y un an. Ils (groupes de l'opposition syrienne, ndlr) ne se reconnaissaient même pas», a déclaré le diplomate. «J'ai été agréablement surpris par le nombre de points communs qu'ils ont pu trouver. Et ils ne sont pas si loin de certaines des positions énumérées par le gouvernement: la souveraineté, l'unité et l'intégrité des institutions qui doivent être protégées et bien plus encore».
«Alors ce que je vois à l'heure actuelle est une approche très mature. Parce qu'ils voient que les grands pays comme la Russie et les États-Unis ont commencé à discuter réellement du règlement de ce conflit», a-t-il conclu.
Le septième round des négociations inter-syriennes a commencé lundi à Genève. Il se tient dans le sillage de la réunion internationale sur la Syrie à Astana et des négociations bilatérales des présidents russe et américain à Hambourg, qui ont abouti à la mise en place d'un accord sur une trêve dans le sud de la Syrie.