«Les zones de désescalade permettent de réaliser ce que nous cherchions à obtenir depuis longtemps de nos partenaires américains, soit le distinguo entre les groupes d'opposition armés et les terroristes de Daech, d'Al-Qaïda, du Font al-Nosra ainsi que d'autres groupes reconnus comme tels par le Conseil de sécurité de l'Onu», a-t-il expliqué.
Cette initiative approuvée en mai à Astana devra également déboucher sur la normalisation des relations entre les troupes gouvernementales et les groupes d'opposition armés, estime le ministre.
Le cessez-le-feu annoncé par Moscou et Washington vendredi après un tête-à-tête entre le Président russe et son homologue américain est entré en vigueur dimanche à midi (9h GMT). Cet accord de désescalade vise à faire cesser les affrontements entre troupes gouvernementales et groupes d'opposition dans la province de Deraa, frontalière de la Jordanie, et celle de Kouneitra, qui longe le plateau du Golan occupé par Israël.