Ce n'était pas un discours-programme ni celui du Président des États-Unis, mais une très belle narration sur la Pologne, son histoire et l'exclusivité polonaise sans aucune mention de la contribution de la Pologne dans la transformation européenne après 1989, a déclaré à Sputnik Leszek Miller, par le passé chef du gouvernement polonais.
«M.Trump a réservé beaucoup de temps à la description des menaces émanant du terrorisme islamique […]. Il n'a toutefois critiqué ni l'Union européenne, ni Berlin, ni Paris. Quoi qu'il en soit, Donald Trump a retenu les efforts déployés par la Pologne au sein de l'Otan, y compris leur composante financière», a constaté l'interlocuteur de l'agence.
Selon ce dernier, le Président américain a exhorté la Russie à cesser de déstabiliser la situation en Ukraine, tout en invitant Moscou à adhérer à la coalition antiterroriste conduite par les États-Unis.
«Il se peut que ce thème soit développé par la suite lors des négociations avec le Président russe, Vladimir Poutine. Toujours est-il qu'il n'y a pas eu de vive critique à l'endroit de la Russie. Le Président Trump a manifestement évité une telle critique», a relevé M.Miller, estimant qu'un tel comportement était tout à fait raisonnable en prévision du G20 à Hambourg, occasion de rencontrer les dirigeants occidentaux et le chef de l'État russe.