La position des États-Unis vis-à-vis de la Syrie est devenue «plus pragmatique» et les parties se sont finalement mis d'accord sur la zone de désescalade dans le sud du pays, a confié aux journalistes Vladimir Poutine à l'issue du sommet du G20.
«En ce qui concerne la Syrie, oui, on a abordé ce sujet avec presque tous mes interlocuteurs. La position des États-Unis a-t-elle changé? Je pense, elle est devenue plus pragmatique. En général elle semble être la même, mais il y a une compréhension que, en travaillant ensemble, nous pouvons faire beaucoup», a estimé le Président russe.
Et d'ajouter que l'accord d'hier entre Moscou et Washington sur la zone de désescalade au sud de la Syrie le certifiait.
En outre, selon lui, Moscou a tenu des consultations sur la zone de désescalade dans le sud de la Syrie avec Israël, et elles se poursuivront.
Le dirigeant russe a également précisé qu'il est indispensable de créer des zones de désescalade tout en maintenant l'intégralité territoriale du pays.
«Le plus important est d'assurer, en fin de compte, l'intégralité territoriale de la Syrie pour que ces zones de désescalade puissent être des prototypes des territoires qui pourraient coopérer les uns avec les autres ainsi qu'avec Damas», a-t-il déclaré.
Pour conclure, Vladimir Poutine a fait remarquer qu'«exploitant la bonne volonté de l'Iran, de la Turquie et du gouvernement syrien», il était tout à fait envisageable de prendre de nouvelles mesures visant à régulariser la situation en Syrie.