En ce deuxième jour du sommet G20, qui se tient dans la ville allemande de Hambourg, les autorités locales disent se préparer à une dégénération de la situation due à l'organisation d'une vaste manifestation qui accueillera samedi plus de 100.000 personnes, d'après les informations de la police de la ville. Un correspondant de Sputnik présent sur les lieux suit les évènements de près.
Reprise des manifestations anti-G20 à Hambourg après une nuit de heurts avec la police
Опубликовано Sputnik France 8 июля 2017 г.
🎥 #SputnikVidéo Hambourg: le chaos règne dans les rues https://t.co/LAZrEJoyNj pic.twitter.com/OsE8s5TNyu
— Sputnik France (@sputnik_fr) 8 juillet 2017
Au lendemain des violents heurts entre les opposants au G20 et les forces de l'ordre, le nombre de policiers blessés ne cesse d'augmenter. Des manifestants ont même essayé d'aveugler les pilotes d'un hélicoptère de police avec un pointeur laser dans l'arrondissement d'Altona.
La police de Hambourg a interpellé l'agresseur présumé. D'après un porte-parole de la police, une enquête a été ouverte, mais il a précisé que l'incident n'était pas lié à la tentative d'abattre l'hélicoptère avec une fusée éclairante, qui s'est produite jeudi dernier à Hambourg.
Le chef de la police de Hambourg Ralf Martin Meyer a déclaré avoir reçu les instructions claires concernant la prochaine action:
«Il faut s'attendre à ce que la manifestation ne soit pas pacifique».
Les membres du mouvement radical de gauche Black bloc, vêtus de noir et dont le groupe s'est formé au début de la manifestation, sont également présents samedi après-midi dans les rues de Hambourg.
Le syndicat de la police GdP a condamné vendredi matin «les attaques massives de groupes d'extrémistes violents», estimant que «les auto-proclamés "Black Blocks"» avaient «détourné les manifestations pacifiques de dizaines de milliers de personnes pour s'en prendre délibérément aux policiers».