De sources au sein de la sécurité ont indiqué que deux véhicules piégés ont explosé au passage de deux points de contrôle sur une route à la sortie de Rafah, non loin de la bande de Gaza.
L'armée avait avancé un premier bilan de 26 morts et blessés parmi les soldats et affirmé que 40 islamistes avaient été tués à la suite de ce double attentat.
La plupart des attentats de grande ampleur en Égypte sont revendiqués par la branche locale du groupe Daech, principalement implanté dans le nord de la péninsule du Sinaï, où ses combattants ont tué des centaines de membres des forces de sécurité depuis le renversement du Président islamiste Mohamed Morsi, il y a quatre ans.
Des sources au sein de la sécurité affirment que, cette fois encore, les attaques ont été soigneusement coordonnées. Des véhicules ont foncé sur les points de contrôle avant de se faire exploser et en attendant l'intervention d'hommes armés juchés sur d'autres véhicules.
Parallèlement, des combattants circulant à bord de véhicules blindés ont attaqué à l'aide de lance-grenades un site militaire situé à proximité des points de contrôle.
Une contre-attaque a presque immédiatement été lancée par l'armée égyptienne, qui a fait décoller plusieurs avions de combat. Quarante combattants soupçonnés d'être impliqués dans l'attaque ont été tués et six de leurs véhicules détruits, selon les forces gouvernementales.