Elle n'était pas simple la dernière session des négociations sur le dossier syrien qui s'est déroulée le 4 et le 5 juillet dans la capitale kazakh à Astana. Entre les pourparlers, les discussions animées et les problèmes cruciaux à résoudre, il y a de quoi avoir un véritable coup de mou. C'est ce danger qui a impitoyablement piégé Stuart Jones, adjoint au secrétaire d'Etat, chargé des affaires du Proche-Orient. Il avait beau garder ses yeux ouverts, les paupières ont fini par se fermer, renvoyant M.Jones au pays des merveilles, bien loin des terreurs de la guerre civile ravageant la Syrie.
Une cinquième session de pourparlers sur la situation en Syrie a eu lieu le 4 et le 5 juillet à Astana, sous l'égide de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, pour étudier la possibilité de la mise en place de «zones de désescalade».
Quatre sessions de négociations sur le règlement de la situation en Syrie ont déjà eu lieu à Astana: les 23-24 janvier, les 15-16 février, les14-15 mars et les 3-4 mai. Ils ont notamment permis d'adopter un texte sur la mise en place d'un groupe opérationnel conjoint chargé de contrôler le respect du cessez-le-feu en Syrie. Les pays garants ont également signé un mémorandum sur la création de zones de désescalade en Syrie en vue de mettre fin aux violences, de préserver l'intégrité territoriale de la Syrie et de régler le conflit par des moyens politiques.