Alors que la cinquième réunion d'Astana sur le processus de paix syrien bat son plein dans la capitale du Kazakhstan, le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar évoque dans cette interview les attentes de Damas concernant ce cycle de pourparlers, les problèmes que rencontre la mise en place des zones de désescalade dont le principe avait été fixé en mai par les parties, les accusations visant les autorités syriennes concernant la préparation d'une attaque chimique et les perspectives des formats d'Astana et de Genève.
- Un nouveau cycle de négociations sur le processus de paix syrien a lieu actuellement à Astana. Quelles sont vos attentes?
- Il y a quelques jours les USA ont accusé les autorités syriennes de préparer une attaque chimique. Des attentats ont récemment été commis à Damas, qui ont fait 20 victimes. Que pouvez-vous dire à ce sujet? Pensez-vous que c'était lié aux négociations d'Astana?
- Parfois la Russie est accusée d'essayer, par le format d'Astana, de repousser à l'arrière-plan les négociations de Genève. Quelle est la position de la Syrie à ce sujet?
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