Pour le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, l'élimination du chef de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, ne change rien à la mission principale en Syrie qui consiste en l'éradication de la menace terroriste dans ce pays, ravagé par un conflit intérieur.
«C'est peut-être un aspect important mais la lutte antiterroriste ne s'arrête pas là. Et peu importe si le chef de Daech a été éliminé ou pas, l'objectif reste le même. C'est le déracinement de la menace terroriste», a-t-il déclaré aux journalistes lors d'un point de presse à Rome.
Le ministère russe de la Défense a annoncé à la mi-juin que le chef de Daech, Abou Bakr Al-Baghdadi, et 300 autres terroristes avaient été tués le 28 mai dans une frappe de l'armée de l'air russe près de Raqqa.
Le terroriste et djihadiste Abou Bakr Al-Baghdadi, de son vrai nom Ibrahim Awad Ibrahim Ali Al-Badri, est apparu publiquement pour la première fois à Mossoul le 3 juillet 2014. Il avait proclamé la création d'un «califat islamique» au Proche-Orient et appelé les musulmans à lui «obéir» depuis une mosquée de Mossoul occupée par Daech. Les médias ont plusieurs fois annoncé la mort d'al-Baghdadi, mais ces informations n'ont jamais été confirmées.