Le service de presse de la Mission de l'Onu au Kosovo a confirmé que la radicalisation de la société restait un problème majeur pour le Kosovo. Et le Programme des Nations unies pour le développement a annoncé qu'une lutte active contre l'extrémisme était en cours actuellement.
«Il est avant tout question de créer des emplois et de lutter contre la pauvreté car c'est l'un des principaux facteurs d'extrémisme. De plus, nous cherchons à évaluer la vulnérabilité de la société et à prévenir les organismes compétents que des individus concrets peuvent être recrutés par les terroristes au Kosovo», explique le service de presse du Programme des Nations unies pour le développement.
Selon les informations officielles de la police du Kosovo 316 Kosovars, dont 44 femmes, sont partis au Moyen-Orient depuis le début du conflit syrien — les experts précisent que les chiffres réels sont bien plus élevés. De plus, depuis vingt ans on assiste au renforcement permanent de l'influence des organisations extrémistes dans cette république autoproclamée de près de 1,8 million d'habitants.
Le radicalisme au Kosovo est un facteur déstabilisant non seulement pour les Balkans, mais également pour toute l'Europe notamment compte tenu de l'aspiration de Bruxelles à instaurer un régime sans visa avec Pristina à court terme.
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