Devenu un véritable fléau du XXIe siècle, les fausses informations sont un instrument de manipulation des opinions. Selon la rédactrice en chef de Sputnik et RT, Margarita Simonian, les pays devraient réunir leurs efforts pour les contrer, cela pourrait notamment être le cas de Moscou et Pékin.
«Nous ne pouvons y arriver qu'ensemble. Dans ce cas concret, ensemble et à l'aide des médias chinois», a-t-elle déclaré lors du 3e forum des médias des deux pays en soulignant qu'il était «impossible d'affronter tout seul les fake news».
«Les fake news sont devenus un piège où se font prendre des millions des gens, habitués à faire confiance aux grandes agences de presse, qui ont perdu toute crédibilité il y a longtemps. Les mensonges, qui étaient auparavant publiés par la presse jaune, sont actuellement diffusés par les agences de renom et repris par les actuels dirigeants mondiaux. Cela arrange tout le monde: la presse qui le fait et les chefs d'État», a déclaré Mme Simonian lors de la rencontre du Président russe Vladimir Poutine avec son homologue chinois Xi Jinping.
À titre d'exemple, Mme Simonian a cité les accusations du dirigeant français Emmanuel Macron à l'encontre de Sputnik et de RT.
«Le nouveau Président français, Emmanuel Macron, et son QG nous accusent régulièrement, la chaîne de télévision RT et l'agence Sputnik, de diffusion de fausses informations sur M.Macron et donnent des exemples concrets sauf que nous n'avons jamais écrit de pareilles choses mais cela n'intéresse plus personne», a déploré la journaliste ajoutant que les médias chinois étaient les bienvenus en Russie.
Le Président Macron avait antérieurement déclaré que les journalistes de Sputnik et RT n'avaient pas accès à son QG de campagne pendant la dernière élection présidentielle en France parce qu'il considérait que ces médias diffusaient des contrevérités, chose qui a été à maintes reprises démentie par les équipes de Sputnik et de RT.