Cette suspension restera en vigueur jusqu'au rétablissement total des pouvoirs de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).
Moscou estime que la situation s'est dégradée à l'Assemblée après qu'on l'a privé de son droit de vote en avril 2014, suite à la réunification avec la Crimée: on assiste à une campagne de persécution des députés disposés à la normalisation de la coopération avec la Russie. Sachant que la crise à l'APCE «risque d'affecter d'autres organismes de la plus ancienne organisation paneuropéenne, et devenir systémique». En effet la Russie, qui est l'un des cinq principaux payeurs du Conseil de l'Europe, lui verse annuellement près de 40 millions d'euros.
Le 30 juin il a évoqué l'agenda du forum avec son hôte, la chancelière allemande Angela Merkel, qui a également présenté au Bundestag ses objectifs pour le prochain sommet et s'est assurée le soutien des participants européens. Ces derniers, qui ont organisé à Berlin un cycle préparatoire de pourparlers, espèrent raisonner le président américain Donald Trump — même si Angela Merkel ne l'a pas mentionné expressément en déclarant que «celui qui pense que les problèmes du monde peuvent être réglés par l'isolationnisme et le protectionnisme se trompe sérieusement».
Pendant ce temps, le président brésilien Michel Temer a annulé sa participation au G20. Les raisons officielles de cette décision n'ont pas été annoncées mais la presse rapporte qu'il ne veut pas quitter le pays au moment où le parlement doit prendre une décision sur les accusations de corruption avancées par le procureur fédéral et remises à la Cour suprême. Le président a qualifié ces accusations de «fantaisies sans preuves».
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