Après avoir boycotté le congrès convoqué par le chef d'État français, ils sont descendus sur les rues de la capitale pour appeler à la «résistance» face au «monarque» Macron et à sa «dérive pharaonique». Sputnik relaye le sentiment qui règne à la manifestation depuis la place de la République.
Ce grand rassemblement pacifique, organisé par Jean-Luc Mélenchon et les députés de La France insoumise, a réuni quelque 1.000 personnes venues protester contre les ordonnances Macron sur le code du travail et contre la prorogation de l'État d'urgence.
Les militants de la lutte sociale espèrent que cette action sera répétée pendant l'été.
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— Sputnik France (@sputnik_fr) 3 июля 2017 г.
Indignés par les décisions du nouveau Président, ce front estime qu'«en convoquant le parlement en congrès à Versailles, en voulant détruire le code du travail par ordonnances, en voulant faire entrer l'état d'urgence dans le droit commun», Emmanuel Macron ne fait que multiplier des «coups de force».
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Les participants arboraient des pancartes «Je suis rien» et scandaient «Résistance», certains criaient «Qu'il se dégage» parlant de Macron, agacés par «sa monarchie» n'ayant rien à voir avec l'ordre démocratique.
«Nous qui ne sommes rien, nous disons: soyons tout!», a déclaré depuis les tribunes leur meneur Jean-Luc Mélenchon qui a d'ailleurs invité ses partisans à se réunir à nouveau place de la République le 12 juillet.
Ns sommes ici par la volonté du peuple. Et nous qui ne sommes rien, nous disons: soyons tout! #République Direct ➡️https://t.co/cB8GL9iwTL
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Intervenant devant le congrès à Versailles, Emmanuel Macron a annoncé que l'état d'urgence établi en France à la suite des attentats de 2015 serait levé cet automne. En cela, le parlement sera appelé à voter de nouvelles mesures dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Parmi d'autres projets, le chef d'État a confirmé son initiative de «réduction d'un tiers» du nombre de députés, passant ainsi de 577 à 348, et de sénateurs, et a proposé que le parlement soit élu avec une dose de proportionnelle, «pour que toutes les sensibilités y soient justement représentées» et de limiter le cumul dans le temps des mandats des parlementaires. En outre, lors de son discours, M.Macron a proposé de supprimer la Cour de justice de la République.