Le 21 juin, le roi d'Arabie saoudite Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a promu son fils Mohammed ben Salmane Al Saoud prince héritier, et ce dernier est déjà prêt à prendre les rênes.
Selon le Wall Street Journal, se référant aux autorités américaines et saoudiennes, le nouveau prince héritier a entamé une campagne destinée à lutter contre la dissidence.
D'après les fonctionnaires interrogés par le WSJ, le nouveau prince héritier a limité le déplacement de son prédécesseur Mohammed ben Nayef Al Saoud et a remplacé ses gardes du corps par ceux qui sont fidèles à la cour royale.
«Ils veulent s'assurer que rien n'est projeté», a déclaré l'une des sources.
Auparavant, le New York Times avait déclaré que l'ancien prince héritier avait été interdit de quitter le pays et avait été emprisonné dans son palais à Djeddah, deuxième ville d'Arabie saoudite située sur les bords de la mer Rouge. Par la suite, l'agence Reuters, se référant aux autorités saoudiennes, a démenti ces informations.