Quelque 2.000 Maliens ont manifesté samedi à Bamako contre le projet de révision de la Constitution, à la veille d'un sommet du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad), en présence du président français Emmanuel Macron.
Le peuple pris entre deux volontés, le OUI et NON. Bras de fer annoncé, maintenu. Préservez le peuple, laissez lui ce qui lui reste. #Mali pic.twitter.com/h7G1NkYzxU
— Aidons #AmadouNdjoum (@DiaSporactive) 1 juillet 2017
Cette manifestation, interdite officiellement en raison du sommet de dimanche et de l'état d'urgence, a réuni moins de participants que les précédentes, selon les correspondants de l'AFP.
#Mali: place du cinquantenaire en ce moment. pic.twitter.com/z6kXygv3KO
— Tolérance! (@agbocoum) 1 juillet 2017
La semaine dernière, le collectif «Touche pas à ma Constitution» a réclamé le retrait du projet, malgré le report sine die du référendum, initialement prévu le 9 juillet.
Mali🇲🇱:les citoyens se sont rassemblés au même moment à #Kayes & #Bamako pour dire #NON à la #RevisionConstitutionelle de@PresidenceMali pic.twitter.com/UC5I1NUtlJ
— Nathalie SIDIBE (@Honorable_Nath) 1 juillet 2017
Cette révision, la première depuis 25 ans, vise notamment à mettre en œuvre certains engagements de l'accord de paix signé en mai-juin 2015 entre le gouvernement et l'ex-rébellion à dominante touareg du nord, et prévoit la création d'un Sénat et d'une Cour des comptes. Mais ses détracteurs lui reprochent de conférer trop de pouvoirs au président.
Foule compacte et combative à Bamako, ce 1er juillet pour dire NON à la révision de la constitution de 1992. pic.twitter.com/W1zgyBMXIq
— Tiébilé Dramé (@T_Drame) 1 juillet 2017
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda.
#Mali🇲🇱:lorsque la Plateforme #OuiAnsona organise 1meeting au Pavillon des Sports #Bamako,pour soulager le mal qu'IBK vient de lui affliger pic.twitter.com/nmkCLj49W1
— Nathalie SIDIBE (@Honorable_Nath) 28 juin 2017
Bien que les djihadistes aient été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'Onu, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature de l'accord de paix. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud et le phénomène gagne les pays voisins.
Pour rappel, le Président français Emmanuel Macron assistera dimanche à Bamako au sommet du G5 Sahel, pour apporter son soutien à la force conjointe de ces cinq pays contre la menace djihadiste.
Report du référendum sur la révision constitutionnelle au Mali par @KassimTraor1 pour @VOAFrench à Bamako https://t.co/4fM68Z2NFp
— VOA Afrique (@VOAFrench) 21 juin 2017