«Conformément aux règles du concours, cette amende a été communiquée à l'UA:PBC», a précisé un porte-parole de l'UER, Dave Goodman, qui a refusé d'en dévoiler le montant.
Le directeur de la Société nationale de télévision publique ukrainienne, Zourab Alasania, a déclaré de son côté lors d'un entretien avec la chaîne ukrainienne de télévision 112.ua que «le montant de l'amende peut aller jusqu'à 200.000 euros». Un montant que l'UER a refusé de commenter.
L'UER justifie l'amende en soulignant que les organisateurs du concours ont été à l'origine de «graves retards» dans l'organisation de l'Eurovision. Ces retards, qui ne sont pas détaillés, «ont créé des difficultés inutiles», estime l'UER.
En définitive, l'UER estime que toute cette affaire a nui à la «réputation du concours Eurovision».
Fin mars, le Service de sécurité d'Ukraine a interdit la citoyenne russe Ioulia Samoïlova d'entrer sur le territoire ukrainien, accusant la chanteuse de s'être produite en 2015 en Crimée, péninsule rattachée à la Russie en 2014. Un déplacement que Kiev a qualifié de «violation de la législation ukrainienne» et en raison duquel les autorités ukrainiennes ont appelé la Russie à changer de candidat.