Selon lui, les Kurdes ne préparent pas d'autres grandes opérations contre l'État islamique et ne projettent pas d'offensive en direction de Deir ez-Zor: une source du ministère russe de la Défense a annoncé que cette dernière serait libérée par l'armée syrienne soutenue par l'aviation russe. Le commandement syrien salue toute aide qui pourrait lui être apportée en ce sens. Selon le quotidien Izvestia.
Abd Salam Ali, représentant de l'Union démocratique en Russie, a expliqué que les leaders de Daech, conscients de l'échec inévitable de la lutte contre les forces kurdes, avaient déjà commencé à fuir la ville.
Après la chute de Raqqa, l'État islamique ne disposera plus que d'un seul grand bastion en Syrie: Deir ez-Zor, ville contrôlée à environ 60% par Daech — le reste étant tenu par l'armée syrienne. Cette ville deviendra prochainement la nouvelle «capitale» des terroristes mais sera libérée par l'armée syrienne avec l'aide des forces russes. Les habitants de Deir ez-Zor sont majoritairement arabes, ce qui la distingue de Raqqa où vivent de nombreux Kurdes. Ainsi, la réticence des troupes kurdes de l'Union démocratique à partir au sud-Est s'explique par l'absence de soutien de la population, et surtout la résistance que cette dernière pourrait leur opposer.
Quant à Deir ez-Zor, la ville est partiellement contrôlée par l'armée syrienne mais de nombreux quartiers sont contrôlés par les terroristes. Les forces gouvernementales, coupées depuis 2014 des unités principales, sont approvisionnées par l'aviation.
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