«Nous avons compris que de nos jours, la République autonome de Crimée ne peut pas faire partie de l'État ukrainien unitaire», a indiqué le parlementaire.
Il a également souligné que la Commission se penchait actuellement sur le dixième paragraphe de la Constitution, relatif au statut de «la République autonome de Crimée».
D'ailleurs, Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a de son côté tenu à souligner que la Russie «ne prenait pas au sérieux les allégations d'hommes politiques étrangers concernant les régions russes».
La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine, consécutive au renversement du Président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par Kiev et ses partenaires occidentaux, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur du rattachement à la Russie.
Par la suite, les pays occidentaux ont décrété plusieurs volets de sanctions contre Moscou visant notamment plusieurs secteurs économiques et industriels russes.