Les États-Unis n'ont pas présenté de preuve à l'appui de la déclaration que la Syrie préparait une nouvelle attaque chimique et ne le feront pas, car il s'agit d'informations issues des services de renseignement, a annoncé mardi 27 juin Heather Nauert, porte-parole du Département d'État américain.
Les journalistes ont remarqué que la Maison-Blanche n'a pas fourni des preuves de sa déclaration.
«On ne les fournira pas, parce que nos informations proviennent du renseignement. Comme vous savez, il y a certains sujets sur lesquels nous ne souhaitons pas rentrer dans les détails. Mais ce sujet a indubitablement attiré l'attention du gouvernement américain au plus haut niveau», a affirmé la porte-parole.
Elle a également ajouté que les États-Unis n'allaient pas croire les déclarations des autorités syriennes selon lesquelles Damas ne se préparait pas à une attaque chimique.
«Nous savons que dans le passé, le régime d'Assad a utilisé l'arme chimique contre son propre peuple et cela nous préoccupe considérablement», a déclaré Mme Nauert.
En réponse à cette déclaration, le ministre syrien de la Réconciliation nationale Ali Haïdar a affirmé que Damas n'avait jamais eu recours à l'arme chimique et n'envisageait pas de le faire à l'avenir. M.Haïdar a également accusé Washington de préparer «une guerre diplomatique» contre la Syrie aux Nations unies.