Le HMS Queen Elizabeth, le tout nouveau porte-avions de la marine britannique, est vulnérable aux cyberattaques à cause du logiciel Windows XP installé sur le navire. Auparavant, Microsoft a déclaré que ce logiciel n'était plus maintenu, l'entreprise ne fournissait donc plus de mises à jour de sécurité, selon le quotidien d'information britannique The Telegraph.
Lundi 26 juin, le porte-avions nommé en l'honneur de la reine Elizabeth, qui a coûté près de quatre milliards d'euros et nécessité six ans de construction, est sorti en mer pour la première fois. Sur des images prises par des journalistes dans la salle de contrôle du navire, on peut voir des ordinateurs utilisant le système d'exploitation Windows XP, le même système qui avait été le plus touché par les cyberattaques récentes avec le virus WannaCry, rappelle le journal.
Silly season starts with story about Windows XP spotted on carrier HMS Queen Elizabeth https://t.co/fsDhg4hSur pic.twitter.com/5FTQnfnoMa
— Modern Royal Navy (@ModernNavy) 15 декабря 2015 г.
Comme l'a indiqué au quotidien une source renseignée, ce sont des systèmes qui «auraient été bons en 2004» quand le navire était encore sur la planche à dessin, mais «qui semble maintenant assez désuet».
Le navire va subir six semaines de tests en mer du Nord, avec un équipage de plus de 700 personnes.